Hommage à Lili Boniche au CCF d’Alger
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Benelhadj Mohamed
A tous ceux, de plus en plus nombreux, qui traversent tristement leur vie et la nôtre, portant en bandoulière la géographie de leur appartenance primaire, tu répondais : je suis de Sougueur. C’était ta manière, tranquille et ferme, de revendiquer fièrement ton appartenance au terroir de l’Algérie et de se revendiquer par la même de la seule foisonnante et indépassable diversité de son histoire humaine.
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Pour moi Sougueur, plus que tout autre ville ou village de l'Ouest algérien recelait un patriotisme sans ambages et une conscience telle du fait national et du pan arabisme qu'elle est à ma connaissance celle qui a envoyé le plus d'élèves à la Médersa de Tlemcen.Devrai-je citer les Mohamed M'zad,Charef Kaddour,Mohamed Maazouz,Maaradji Ahmed, Maaza Abdelkader,Maaza mohamed,Maaradji Mohamed, feu Bachir Mimouni et M'zad Mabrouk,Cherif Hadj Slim
ane,Chaalal Nasser,Menaif Menouer,Maaraji Omar,Abdelaziz Belkhadem, Benasla Ahmed,Missoum Missoum,Taibi Sahraoui, Chaalal Omar, Kheira Mekki première élève médersienne du département avec Zahia Semoussi d'Aflou, et votre serviteur. Bref des générations qui se sont succédé avec une seule et même idée servir l'arabité de notre peuple au lendemain de l'indépendance. Après Chikh Ziani ce sont nos ainées M'zad Mohamed, Maazouz Mohamed, Maaraji Ahmed et Maaza Abdelkader qui ont assuré la continuité parce qu'ils se sont attelés à l'enseignement de la langue arabe pendant la colonisation.
3 novembre 2012
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